NE TE TARGUE PAS DE COMPRENDRE

Parler c’est viser l’indicible Extrait du texte de Luiz Izcovich, Lacan, la tentation* Un désir, effet de séparation, détaché du programme conçu par l’Autre, et du destin qu’il m’avait forgé.  » Il y a tout d’abord dans la demande d’analyse une dimension d’alibi. On se présente avec une demande, sans savoir que c’est pour cacher […]

J’AI COMMENCÉ LA ROUTE, JE NE LE SAVAIS PAS, AU COEUR D’UN ÉTERNEL DÉSERT

Le psychanalyste est alors celui qui prend la main de quelqu’un pour l’accompagner et lui permettre d’apprendre de quoi est fait le rien, le noir, le sans-nom qu’il redoute tant ; peut-être alors est-il comme un chaman ou un Indien, celui qui sait lire dans les choses. Pouvoir faire confiance à quelqu’un qui sait faire ça n’a pas de prix, et ce n’est pas un travail d’apprendre les lois dans les livres, c’est un fruit de l’expérience. Je veux le dire avec force : il faut quand même bien comprendre sur quelle déchirure, sur quelle souffrance, sur quels renoncements repose le moindre concept lacanien.

CHABOUDEZ GISÈLE

Comment, dès lors que ce qui nous définit est d’être des corps parlants, n’a-t-on pas plus tôt interrogé cette spécificité qui implique par définition que le langage est noué au corps, et le corps au langage.