» Vous vous imaginez que la pensée, ça se tient dans la cervelle. Je ne vois pas pourquoi je vous en dissuaderais. «
pensée
LA POÉSIE, UN INSTRUMENT DE PENSÉES ET D’ÉCHANGES HUMAIN
On n’a pas idée devant le sujet souffrant, hein, d’être là, comme l’interlocuteur qui l’aide bien à souffrir, de façon qu’avec cette aide il cesse de devenir si perturbant. Alors, observez l’observateur ! Tous ces travaux, au niveau de la « simple » clinique, n’est-ce pas de la dénonciation… Je prendrais un exemple parce que c’est tellement difficile à expliquer ; on décrit un syndrome qu’on appelle maniaque dans le livre de psychiatrie et on dit qu’il y a de la causticité chez le malade. Il est caustique, le patient. Or, il suffit d’être pétri d’une certaine trempe, de devenir doué dans l’observation de l’observateur, pour savoir que le patient souffrant en question, il est très différemment caustique en fonction de qui il est en relation : qu’il est infiniment caustique à l’égard de celui qui ne le comprend pas. « La façon dont il m’interrogeait, j’en suis devenu fou furieux ! » Alors, arrivez au moins à savoir cela. Arrivez à démultiplier ses capacités d’écoute et d’échos.
À L’ORIGINE DE LA PENSÉE, LE CORPS
Freud disait « Le patient, doit bien avoir raison d’une façon ou d’une autre ». Or, une des raisons fondamentales pour laquelle le patient a raison, c’est qu’il parle à partir de son propre corps, de que lui dicte son propre corps, loin de toute théorisation. Il y a d’ailleurs tout un courant philosophique qui a relevé que le théoricisme fait symptôme. […]
MOELLE ET POÉSIE
Il y a le monde dans lequel on vit et il y a le sujet que l’on est et il y a de comment on se débrouille avec ne serait-ce que ces deux données là.