LE SUICIDE, UNE PORTE

… Que les dieux rêvés ne peuvent même fermer.

 » On change à volonté la fleur et le parfum, car notre gaz imperceptible, donne à la mort l’odeur de la fleur qu’on aima. « 

Il y a les passages à l’acte et il y a le dire. Et il y a l’entendre. 

 » La Seine s’étalait devant ma maison, sans une ride, et vernie par le soleil du matin. (…) La sensation de vie qui recommence chaque jour, de la vie fraîche, gaie, amoureuse, frémissant dans les feuilles, palpitant dans l’air, miroitant dans l’eau. On me remit les journaux que le facteur venait d’apporter et je m’en allai sur la rive, à pas tranquilles, pour les lire. Dans le premier que j’ouvris, j’aperçus ces mots : 
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« STATISTIQUES DES SUICIDÉS »
(…)

LA COMPULSION DE RÉPÉTITION

 » C’est plus fort que moi « 

La floraison précoce de la vie sexuelle infantile est destinée au déclin parce que les désirs y sont incompatibles avec la réalité et parce que l’enfant n’a pas atteint un stade de développement suffisant. Elle trouve sa fin dans les circonstances les plus pénibles, au milieu de sentiments profondément douloureux. La perte d’amour et l’échec portent au sentiment d’estime de soi un préjudice durable qui reste comme cicatrice narcissique ; c’est là, selon mon expérience et les vues de Marcinowski, ce qui contribue plus que tout au « sentiment d’infériorité » si commun chez les névrosés.

UNE ÉCUME DES JOURS

La pensée dite positive sera toujours et de tout temps en vogue car le quidam, vous comme moi, n’aura de cesse de s’y accrocher aussi longtemps qu’il le pourra. Aussi longtemps qu’il le pourra jusqu’à ce jour béni du retournement de situation qui ne manquera pas de faire évènement dans sa réalité psychique. C’est ainsi, dans le temps de la fin de la première guerre mondiale que Freud remet en question sa première topique fondée sur cette fameuse « pensée positive » pourrait-on dire plus connue aujourd’hui et alors des amateurs de la culture psychanalytique sous le terme de « principe de plaisir ». 

Au-delà du principe de plaisir