Parler c’est viser l’indicible Extrait du texte de Luiz Izcovich, Lacan, la tentation* Un désir, effet de séparation, détaché du programme conçu par l’Autre, et du destin qu’il m’avait forgé. » Il y a tout d’abord dans la demande d’analyse une dimension d’alibi. On se présente avec une demande, sans savoir que c’est pour cacher […]
Author: Marianne Carabin
INQUALIFIABLEMENT SEULS
Mais le temps de l’apprentissage est toujours une longue période, une durée à part.
LE JOUR OÙ J’AI PRIS LA DÉCISION D’ALLER CONSULTER ‘QUELQU’UN’
‘ L’envie de se cacher dans un cabinet de psychanalyste et de comprendre enfin comment ça se passe, ce qui se passe, ce qui se dit et comment ça se dit. De savoir si ça fait du mal ou si ça fait du bien. De savoir si ce psychanalyste est comme le mien, s’ils sont tous pareils ou si ce cabinet ressemble à celui qu’on a fréquenté. Et puis aussi on voudrait que l’analyste avoue. Est-ce qu’il souffre ? Est ce qu’elle compatit ? Est ce qu’il rêve ? Est ce qu’elle s’ennuie ? Est ce qu’il nous aime ? Et puis enfin surtout comment tout ça va finir ?
LE GÉNIE DU DÉTAIL
Chaque détail, dans un rêve, figure le rêve entier. Tout élément qui le compose est à prendre en considération, surtout les fragments qui semblent ne se rapporter au scénario que de très loin. Ce qui apparait être le motif central du rêve n’est pas plus significatif que la couleur d’un « petit pan de mur jaune ». Les échelles de valeurs, d’urgence, de grandeur n’y sont pas respectées. Les informations les plus minimes, les chiffres donnés comme au hasard : tout est important.
N’ÊTRE POUR LA MÈRE
Le repérage de cette féminité de la mère n’est pas sans causer une difficulté à l’enfant, mais elle est structurale et structurante.Le Nom-du-Père ne suffit pas à résorber toute la jouissance de la femme qui est sa mère, ce qui conduit chaque enfant à devoir construire sa réponse singulière. C’est la thèse de ce livre » Pourquoi […]
LE MAL DE VIVRE
Il s’agit ici de la joie. La joie qui, toujours est paisible parce qu’il y a en elle tout l’espace d’un improbable soulagement. Aucune promesse. La joie est toujours tranquille.
INTRANQUILLE
Sans cesse je sens que j’ai été autre, que j’ai ressenti autre, que j’ai pensé autre.
Credo, idéal, femme ou métier – autant de geôles et de fers.
LE LANGAGE DES FLEURS ET DES CHOSES MUETTES
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
WORK IN PROGRESS
Contrairement à ce que le conscient soutient dans son totalitarisme surmoïque, il y a un savoir, une pensée, des sentiments et des sensations qui échappent à toute saisie rationnelle parce qu’ils voyagent vers l’ailleurs, sur d’autres libertés possibles de langage.
LE SUICIDE, UNE PORTE
La nature a eu un mouvement de pitié ; elle ne nous a pas emprisonnés. Merci pour les désespérés !
Quant aux simples désabusés, qu’ils marchent devant eux l’âme libre et le cœur tranquille. Ils n’ont rien à craindre, puisqu’ils peuvent s’en aller ; puisque derrière eux est toujours cette porte que les dieux rêvés ne peuvent même fermer.