ALORS MOI AUSSI JE DIS NON ?

Pas de Ça, chez nous Article écrit par Marianne Carabin Ça parait simple comme bonjour. Une rencontre comme il y en a mille. Une rencontre comme une autre. Un homme ? Une « femme ». Un bal. Une fête. Un regard. Une danse. Un baiser. Stop. Ça devrait s’arrêter là. On ne veut plus savoir. Après ça, […]

AVIGNON 2019 – JOURNAL DE BORD DE MONSIEUR WILLIAM MESGUICH

‘L’émotion qui me submerge quand un spectateur me prend dans ces bras, après Artaud-Passion parce qu’il est dévasté par la parole du poète de la cruauté, par cette pensée incandescente qui dérange nos consciences bien-pensantes. « Je veux un théâtre de sang par lequel chaque représentation transformera celui qui joue, celui qui voit jouer. Il faut mobiliser la peur et expulser la violence. Dire l’innommable, l’ineffable et montrer l’invisible » et moi aussi, je suis touché. Au plus profond de mon être par cette parole essentielle, par cette torsion poétique, par ces mots qui résonnent longtemps dans nos âmes par trop indifférentes au monde qui nous entoure. ‘
William Mesguich

LE RÊVE DU CONDAMNÉ – JUSQU’AU 03 NOVEMBRE 2017

Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l’Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice. Douze jours plus tard, le texte est voté dans les mêmes termes par le Sénat, par 160 voix contre 126.
C’est l’aboutissement du long combat mené depuis deux siècles par la cohorte de ceux qui, dans les enceintes parlementaires, dans les prétoires ou dans leurs écrits, ont défendu la cause de l’abolition devant une opinion réticente, voire résolument hostile.