À L’ORIGINE DE LA PENSÉE, LE CORPS

Freud disait « Le patient, doit bien avoir raison d’une façon ou d’une autre ». Or, une des raisons fondamentales pour laquelle le patient a raison, c’est qu’il parle à partir de son propre corps, de que lui dicte son propre corps, loin de toute théorisation. Il y a d’ailleurs tout un courant philosophique qui a relevé que le théoricisme fait symptôme. […]

ÉTRANGE ÉTRANGER

Patrick Guyomard nous cause

L’expérience de la psychanalyse, dans laquelle l’inconscient s’invite comme un hôte inattendu et insaisissable, est une expérience de l’Autre. Les modalités de l’altérité, du proche et du loin de soi, sont à la fois convoquées et constituantes.

MASOCHISME / ÉCONOMIE – LUNDI 24 AVRIL 2017

Et si, sous ses faux airs d’hédonisme généralisé, à l’heure où la santé se définit comme bien-être psychique, physique et social, notre époque était en train d’aggraver les formes et les modalités de ce qu’on a nommé masochisme ? Repenser cette notion complexe aujourd’hui, telle qu’elle se présente cliniquement, avec Freud, Ferenczi, Lacan et quelques autres, serait rouvrir les thèmes de la pulsion […]

RÊVE

Le rêve : transport, métaphore de l’esprit.  Celle qui passe Il est arrivé à Paul Valéry de noter quelques uns de ses rêves. sans doute avait-il ses raisons pour ne pas les scruter. Mais il y a une leçon pour nous dans cette réserve. A force de nous intéresser au « contenu » du rêve, nous risquons […]

LA PULSION CHEZ FREUD

Extrait du travail intitulé Les Voix de Louis, 2011, Marianne Carabin Enfant du passage d’un siècle à un autre, Freud est, à Vienne en 1874, un jeune étudiant en médecine à l’image de cette effervescence contextuelle de l’histoire de l’Humanité. En effet, à l’heure de la révolution industrielle, alors qu’explosent non seulement les mouvements artistiques, scientifiques […]

DÉBAT AVEC DANIEL MESGUICH au Théâtre de l’Épée de bois

Les comédiens répondent ; leur travail est l’ouvrage d’une vie tissée tout à la fois de labeur et de joie dont ils gardent l’enfance pour modèle. Sans transition, et tout aussi sérieusement, l’enfant joue, l’enfant fait ses devoirs, l’enfant va à table, crie, pleure, rit… Tout en lui appelle au regard. Ils aiment être sérieux, rire, dire des bêtises, travailler de longues heures, être en colère… Ils aiment et le public n’est pas dupe. La question de l’amour n’était peut-être pas si absente du débat finalement, non dans le Dire, mais dans l’Aimer.