Selon moi, « jouer » conduit naturellement à l’expérience culturelle et même en constitue la fondation.
winnicott
LE MIROIR SONORE
Enfin, revenant sur le stade du miroir tel que l’a conçu Lacan, où le Moi s’édifie comme autre sur le modèle de l’image spéculaire du corps entier unifié, D.W Winnicott (1971) a décrit une phrase antérieure, celle où le visage de la mère et les réactions de l’entourage fournissent le premier miroir à l’enfant, qui constitue son Soi à partir de ce qui lui est ainsi reflété. Mais, comme Lacan , Winnicott fait porter l’accent sur les signaux visuel. Je voudrais mettre en évidence l’existence, plus précoce encore, d’un miroir sonore, ou d’une peau auditivo-phonique, et sa fonction dans l’acquisition par l’appareil psychique de la capacité de signifier, puis de symboliser. 1
LA CAPACITÉ D’ÊTRE SEUL …
A l’instar de l’enfant qui joue à maman, nous jouons à faire comme les personnes qui sont pour nous les plus chéries, les plus aimées, les plus proches, les plus aimantes. L’un des problèmes est lorsque la personne la plus proche donc la plus aimée n’est pas la plus aimante. Et ça commence dès la naissance et même parfois avant même la naissance, dans les générations antérieures, chez papa et/ ou chez maman.