La première agit comme un procédé cosmétique, la dernière comme un procédé chirurgical. Celle-là utilise la suggestion pour interdire les symptômes, elle renforce les refoulements, mais laisse inchangés tous les processus qui ont abouti à la formation des symptômes. Au contraire, la thérapeutique analytique, lorsqu’elle se trouve en présence des conflits qui ont engendré les symptômes, cherche à remonter jusqu’à la racine jusqu’à l’issue de ces conflits. La thérapeutique hypnotique laisse le patient inactif et inchangé, par conséquent sans plus de résistance devant une nouvelle cause de troubles morbides. Le traitement analytique impose au médecin et malade des efforts pénibles tendant à surmonter des résistances intérieures. Lorsque ces résistances sont vaincues, la vie psychique du malade se trouve changée d’une façon durable, élevée à un degré de développement supérieur et reste protégée contre toute nouvelle possibilité pathogène. C’est ce travail de lutte contre les résistances qui constitue la tâche essentielle du traitement analytique, et cette tâche incombe au patient [ … ]
différence
QUELLE DIFFÉRENCE ?
« Ce qui veut dire pratiquement que par exemple qu’un écrivain assume d’écrire des idées à travers des métaphores. Il y a toute une partie des sciences sociales et humaine qui continuent à écrire sans se permettre le luxe d’une métaphore. L’écrivain c’est celui qui s’assume comme artiste alors que l’écrivant en générale s’assume comme savant ou comme idéologue. » Roland Barthes