LE JOUR OÙ J’AI PRIS LA DÉCISION D’ALLER CONSULTER ‘QUELQU’UN’

‘ L’envie de se cacher dans un cabinet de psychanalyste et de comprendre enfin comment ça se passe, ce qui se passe, ce qui se dit et comment ça se dit. De savoir si ça fait du mal ou si ça fait du bien. De savoir si ce psychanalyste est comme le mien, s’ils sont tous pareils ou si ce cabinet ressemble à celui qu’on a fréquenté. Et puis aussi on voudrait que l’analyste avoue. Est-ce qu’il souffre ? Est ce qu’elle compatit ? Est ce qu’il rêve ? Est ce qu’elle s’ennuie ? Est ce qu’il nous aime ? Et puis enfin surtout comment tout ça va finir ?

N’ÊTRE POUR LA MÈRE

Le repérage de cette féminité de la mère n’est pas sans causer une difficulté à l’enfant, mais elle est structurale et structurante.Le Nom-du-Père ne suffit pas à résorber toute la jouissance de la femme qui est sa mère, ce qui conduit chaque enfant à devoir construire sa réponse singulière. C’est la thèse de ce livre  » Pourquoi […]

NE TE TARGUE PAS DE COMPRENDRE

Parler c’est viser l’indicible Extrait du texte de Luiz Izcovich, Lacan, la tentation* Un désir, effet de séparation, détaché du programme conçu par l’Autre, et du destin qu’il m’avait forgé.  » Il y a tout d’abord dans la demande d’analyse une dimension d’alibi. On se présente avec une demande, sans savoir que c’est pour cacher […]

ZEN ET PSYCHANALYSE

Contrairement à ce que le conscient soutient dans son totalitarisme surmoïque, il y a un savoir, une pensée, des sentiments et des sensations qui échappent à toute saisie rationnelle parce qu’ils voyagent vers l’ailleurs, sur d’autres libertés possibles de langage.

QU’EST-CE QU’UN HOMME ?

Parce qu’il n’éprouve l’amour qu’en mâle, et non en homme, il y a en lui quelque chose d’étroit, de sauvage, dirai-je, de haineux, de passager : il y a du « non éternel » qui rabaisse son art et le rend équivoque et douteux. Cet art n’est pas sans taches : il porte la marque du moment et de la passion. Peu en restera.

SUPPOSÉ PARLANT

‘ La seule chose qui vous intéresse, et qui ne tombe pas à plat, qui ne soit pas simplement inepte comme information, c’est des choses qui ont l’apparence de symptômes, c’est-à-dire, en principe, des choses qui vous font signe, mais à quoi on ne comprend rien. C’est la seule chose sûre – il y a des chose qui vous font signe, à quoi on ne comprend rien. ‘

 » J’AIMERAIS CONNAÎTRE UN JOUR UN AMOUR QUI NE ME COÛTE RIEN « 

Chez la patiente dont provient le dernier rêve, par exemple – celui où il est question de trois billets pour 1 fl. 50 kr. -, l’analyse doit admettre qu’elle fait peu de cas de son mari, qu’elle regrette de l’avoir épousé, qu’elle aimerait l’échanger contre un autre. Cette femme affirme certes qu’elle aime son mari, que sa vie affective ne sait rien de ce mépris (un mari cent fois meilleur), mais tous ses symptômes conduisent à la même conclusion que ce rêve, et une fois que furent réveillés ses souvenirs refoulés d’une certaine époque où elle n’a pas aimé son mari en toute conscience, ces symptômes trouvèrent leur résolution et la résistance de la patiente contre l’interprétation du rêve disparut.