Pas de Ça, chez nous Article écrit par Marianne Carabin Ça parait simple comme bonjour. Une rencontre comme il y en a mille. Une rencontre comme une autre. Un homme ? Une « femme ». Un bal. Une fête. Un regard. Une danse. Un baiser. Stop. Ça devrait s’arrêter là. On ne veut plus savoir. Après ça, […]
Author: Marianne Carabin
SE FAIRE UN FILM
l’analysant ne s’adresse ni à un esclave auquel il s’agit de commander – il n’est pas le maître du dispositif –, ni à un élève qu’il s’agit d’éduquer – l’analyste ne doit pas être dans l’ignorance de ce qu’il fait –, ni à un maître qu’il s’agit d’interroger. Dans le dispositif de la cure, il s’agit de parler à un étranger pour tenter de cerner l’étranger en soi, l’objet du fantasme qui ordonne le cadre de la réalité.
HORS DE MOI
rien dans la vie psychique ne peut se perdre, rien en disparaît de ce qui s’est formé, tout est conservé d’une façon quelconque et peut réapparaître dans certaines circonstances favorables, par exemple au cours d’une régression suffisante.
MERES TOXIQUES : LE TABOU
La première remarque qui me vient est que dans chacune de ces situations se retrouve un point commun : la mère ne considère pas son enfant comme un être humain à part entière, devant peu à peu acquérir en autonomie et en responsabilité, mais comme une part d’elle-même, un prolongement, ou un objet, qu’elle peut utiliser, rejeter, martyriser et presque à volonté, puisque cet « objet » lui appartient. Elle a de ce fait tous les droits et tous les pouvoirs sur son enfant. La deuxième remarque est que cette toxicité de la mère n’est pas forcément visible […]
CECI EST MON PÈRE
quand je suis rentré j’ai trouvé mon père dans un état de détresse, d’inquiétude et de colère impressionnant. Je ne suis pas certain de l’avoir réalisé au moment même, mais cette engueulade inattendue, ces limites qui se hissaient soudainement devant moi, cet intérêt protecteur, m’ont fait plaisir, m’ont flatté et je les ai traduits, par la suite, comme [ … ]
WO ES WAR, SOLL ICH WERDEN
Ce qu’il a oublié ne l’a pas oublié. Ce que lui a oublié ne l’a pas oublié, lui. C’est cela l’histoire de l’inconscient : la terre d’où il a émigré colle à ses semelles.
LA CONSCIENCE
L’acte manqué trahit son attitude véritable, il divulgue à sa propre épouvante son secret désir de voir abaisser plutôt qu’exalter la découverte de son collègue. On dit en se trompant ce qu’en effet on ne voulait pas dire, mais ce qu’en réalité on avait pensé. On oublie ce qu’intérieurement on voulait vraiment oublier. Presque toujours l’acte manqué est un aveu et une auto-trahison.
UNE CHUTE SANS RECOURS
‘ Elle ne recherche aucun sens à la vie. Je découvre en elle une joie d’exister sans recherche de sens. Une régression véritable, en cours, en progrès, fondamentale. Le seul recours étant ici cette connaissance décisive de l’inexistence du recours. ‘
JE NE CROIS PLUS EN MOI
Je connais des gens qui sont nés avec la vérité dans leur berceau, qui ne se sont jamais trompés, qui n’ont pas eu à avancer d’un pas de toute leur vie, puisqu’ils étaient arrivés quand ils avaient encore la morve au nez. Ils savent ce qui est bien, ils l’ont toujours su. Ils ont pour les autres la sévérité et le mépris que leur confère l’assurance triomphale d’avoir raison. Je ne leur ressemble pas. La vérité ne m’a pas été révélée à mon baptême, je ne la tiens ni de mon père ni de la classe de ma famille. Ce que j’ai appris m’a coûté cher, ce que je sais je l’ai acquis à mes dépens. Je n’ai pas une seule certitude qui ne me soit venue autrement que par le doute, l’angoisse, la sueur, la douleur de l’expérience. Aussi ai-je le respect de ceux qui ne savent pas, de ceux qui cherchent, qui tâtonnent, qui se heurtent.
UNE SINGULIÈRE CAPACITÉ DE VIVRE
VIVRE AU RISQUE DU DIRE Extrait du texte écrit par Wanda Dabrowski Offre m’a été faite d’écrire quant à mon expérience de la psychanalyse, offre qui témoigne d’un lien de travail avec des psychanalystes dans une École. Écrire à partir de l’indicible, à partir de ce qui ne peut pas s’écrire, au coeur du noeud […]