A la Maison de l’Amérique Latine
“Psychanalyse et Transferts Culturels”
Mardi 16 mai 2017 à 21h
217 Bd Saint Germain Paris 75007
Mardi 16 mai 2017 à 21h
217 Bd Saint Germain Paris 75007
Et si, sous ses faux airs d’hédonisme généralisé, à l’heure où la santé se définit comme bien-être psychique, physique et social, notre époque était en train d’aggraver les formes et les modalités de ce qu’on a nommé masochisme ? Repenser cette notion complexe aujourd’hui, telle qu’elle se présente cliniquement, avec Freud, Ferenczi, Lacan et quelques autres, serait rouvrir les thèmes de la pulsion de mort, du traumatisme, de la compulsion de répétition mais aussi, d’une manière plus générale, le statut que notre culture réserve à l’expérience de la souffrance comme dimension de l’expérience humaine, par-delà les limites de la question restreinte de la perversion. Par conséquent, c’est l’actualité même de la cure analytique qui se trouvera réinterrogée, dès lors que la psychanalyse semble être le seul reliquat ou le seul témoin d’un monde dans lequel souffrir avait encore un sens.
‘ Il y a des choses que l’on sait depuis un moment maintenant, je veux dire que tout le monde sait désormais, pas seulement une élite ou quelques uns supposés plus intelligents ou plus en mesure de comprendre que les autres. Il y a des choses que personne n’ignore aujourd’hui, comme celle ci par exemple…
Théâtre et Psychanalyse A Corps Perdus a eu l’immense plaisir d’ouvrir le débat suite à la représentation de Lili. Formidable travail des comédiennes ; Catherine Berriane et Flore Zanni, mis en scène de Daniel Mesguich que nous remercions chaleureusement.
[…]
‘ Elle ne voulait pas passer son anniversaire seule, alors elle a débarqué à Paris sans prévenir pour inviter son grand fils à l’opéra voir Médée, de Cherubini. Et tant pis si le jeune homme avait prévu de passer le week-end à Londres avec ses copains…
Si l’on pouvait savoir
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Il faut vivre
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Je travaillerai
Quand vous m’avez proposé de venir vous parler sur ce thème de l’altérité nous étions déjà un peu à Paris mais nous n’étions pas dans l’horrible répétition de ces violences tout à fait récentes qui touchent évidement la question de l’autre et de l’altérité. Je ne me déroberai pas à en parler, comme je peux, non pas au sens d’en faire un commentaire, ce qui serait tout à fait déplacé, mais pour vous dire ce que pour ma part j’entends dans la façon dont ces drames résonnent et dont nous pouvons y répondre.
Article écrit par Marianne Carabin
Sarah Kane, l’auteure, est morte à l’âge de 28 ans. A peine.
Pendue avec ses lacets lors de son ultime hospitalisation en institution psychiatrique. Reconnue par quelque Harold Pinter ou autre Edward Bond d’une part, décriée comme une adolescente provocante et suicidaire par d’autres, Sarah Kane interroge une réalité on ne peut plus d’actualité puisque se soulève à travers ses mots, à travers son texte, à travers sa réalité de vie mise en mots, mise en scène, à l’heure où sonne encore la perplexifiante dernière version du DSM (bible d’une des plus importantes politiques économiques), la question brûlante non seulement du diagnostique mais celle, non moins aigue, de l’institution publique hospitalière (ici psychiatrique) et de ses révolutions budgétaires qui affectent tant les moyens que les pratiques de soin.
OUI AU LIBRE CHOIX DE LA MÉTHODE DE SOIN
NON À L’INTERDICTION DE LA PSYCHANALYSE
– Quels sont vos premiers souvenirs de lecture ? Vos premiers émois ?
– Je pense que c’est Alexandre Dumas.
– Quel âge ?
– 10 ans.
– On dit souvent que c’est une lecture de garçon, Alexandre Dumas ?