Uniquement sur rendez-vous
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Psychanalyste et diplômée de l’université Paris X en psychopathologie psychanalytique, je travaille en tant qu’analyste, bien entendu à partir de mon histoire mais aussi et peut-être surtout à partir de la perpétuelle réécriture que j’en fais.
Loin des conceptions clivantes, alliant l’ouverture et l’écoute des manifestations subtiles au niveau énergétique, j’exerce dans la rigueur du cadre analytique en gardant pour fil rouge ce qui nous relie fondamentalement non seulement « au » mais aussi « par » le corps. Le corps et la psyché ne sont ni séparés, ni séparables. […]
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A propos du psychanalyste
» C’est aussi par ce qu’il est du côté de la vérité, et non des simagrées de la bienveillance qu’il sait faire preuve d’une humanité qui n’est pas de façade. »
QUELQUES MOTS POUR LE DIRE
« La psychanalyse, c’est l’ expérience de la parole et du langage et de ce qui en résulte. Ce qui signifie que c’est à travers sa propre parole qu’on peut avancer et non à travers ses pensées. Occasion où il nous est donné de mesurer la distance infranchissable entre ce que nous disons et ce que nous croyons non seulement vouloir mais aussi pouvoir, dire […] » Jean Clavreul
« La vérité est toujours incommode à supporter et il se peut que la psychanalyse ne finisse par nous apprendre sur nous-mêmes ce que nous préférerions ignorer. Plus nous approchons de la vérité de notre histoire plus nous avons envie de lui tourner le dos. Mais, plus nous lui tournons le dos plus nous nous enfermons dans la répétition. » Jacques Lacan
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« L’inconscient n’est pas, comme tel, l’infantile. Forcer l’examen de l’enfance, rabattre quelqu’un sur son histoire, c’est une psychologie rééducative qui produit l’exact contraire de cette libération d’un texte inconscient, dont nous n’avons à vrai dire pas à préjuger.
Autre chose encore, indispensable à tel ou tel moment, est l’échange (éventuellement moïque) qui apaise la douleur insoutenable et écarte les mailles de la panique.
Mais ce qui peut être là un moment du chemin d’une psychanalyse n’est pas son but. Seul le frayage de ce texte (inconscient) et de ses énergies, l’aboutissement des oeuvres qu’il engendre (qu’elles soient artistiques, érotiques, ou autres, presque banales en apparence) est libératoire. Tout le reste n’est que soumission éducative et renoncement. »
Le Corps des larmes ~ Olivier Grignon
2002 Paris Edit° Calmann-Lévy p.24