RAISON, PARTAGE TON ROYAUME, JE T’EN SUPPLIE

« Si le petit sauvage était abandonné à lui-même, qu’il conservât toute son imbécilité et qu’il réunît au peu de raison de l’enfant au berceau la violence des passions de l’homme de trente ans, il tordrait le cou de son père et coucherait avec sa mère. », ( Diderot, Neveu de Rameau )

LA CENSURE ET LE RÊVE

En effet, toute symbolique universelle passe par la fenêtre du rêveur, et c’est cette vérité là dont il s’agit dans le travail analytique ; non pas La vérité absolue qui ressemblerait à quelque chose de la mort puisqu’il n’y aurait plus rien à attendre après ça, mais bien plutôt la vérité du sujet qui est le noyau constitutif de ce qu’il sécrète.

L’INTERPRÉTATION DES RÊVES – CHAPITRE VII (Extrait)

On peut toujours montrer qu’un second courant de pensées détermine les éléments que le premier n’avait pas déterminé. Si, par exemple, je voulais imaginer un nombre d’une façon tout à fait arbitraire, je ne le pourrais pas : le nombre qui me viendrait à l’esprit serait déterminé par des pensées qui peuvent être éloignées de mes intentions immédiates, mais qui n’en agissent pas moins d’une manière univoque et nécessaire. Les transformations que le rêve subit quand nous le racontons sont tout aussi peu arbitraires. Il y a une association d’idées entre elles et le contenu qu’elles remplacent, de sorte qu’elles nous aident à trouver ce contenu, qui peut-être a déjà été substitué à un autre.